Oulan-Bator Express

A Oulan-Bator, je ne reste que 2 jours, pressée d’arriver en Chine pour un rendez-vous dont je vous reparle bientôt.

Tout juste le temps…

  • De trouver l’ambiance dans ma guesthouse et en ville pas trop sympathique (« Ne sortez pas avec un sac à dos » « Ne sortez pas la nuit » « Ne partez pas seul à la campagne »…). Et de découvrir le plaisir de me balader en ville les mains dans les poches, moi qui ne sais pas voyager léger. Rumeurs de tensions avec les étrangers autour de l’exploitation de mines, nouvelle richesse

Ci-dessous, le portefeuille antipickpocket fabriqué par l’ingénieuse Mélissa à partir d’une brique de jus.

J’aime beaucoup la position fermée par bouchon. (« Je me suis dit que si jamais un mec mettait la main là-dessus, il se dirait que c’était pas un truc intéressant du tout ».)


  • De me régaler de mes premiers festins asiatiques : 

Un fast-food mongol (avec tout ce qu’il faut de gras et de féculents pour affronter le froid).

Des merveilles épicées chez Luna Bianca, divin restaurant végétarien.

Et de tester un Sachertorte un peu faible en chocolat au café Sacher, salon de thé allemand cosy où des dames Mongoles chics viennent fumer et papoter.

  • D’entendre le Mongol chuinter à mon oreille : impossible de prononcer quoi que ce soit, à chaque fois que je les remercie les Mongols doivent entendre un genre de « Merkri bokrou ».

Par ailleurs, Gengis Khan se prononce plutôt Chinggis Rhan ou quelque chose dans ce goût-là (vous saviez ça, vous ?) d’où un solide malentendu au départ (« Je suis l’arrière-petit fils de Chinggis Rhan héhé » « Ah. » Déception de la blague qui tombe à plat. « Vous ne connaissez pas Chinggis Rhan ?? « Nooon, c’est qui ?… » « Mais c’est l’homme le plus important de toute l’histoire mondiale ! »).

  • D’avoir froid comme jamais après une trompeuse journée de chaleur : au monastère Gandantegchenling (je vous avais prévenus pour la prononciation), je dois déclarer forfait au bout de ¾ d’heure, impossible de prendre en photo les papys et mamys en tenue traditionnelle venus faire tourner les moulins à prières. Même dans les temples, on n’arrive pas à se réchauffer…

Je ne vois qu’une solution : revenir un jour…